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Loisirs

Que faut-il savoir pour débuter l’activité de saut d’obstacles à cheval ?

L’une des principales disciplines de l’équitation est le saut d’obstacles. Très populaire dans le monde et particulièrement impressionnante, cette activité présente toutefois quelques subtilités. Le but du saut d’obstacles est de sauter par-dessus des obstacles, mais pas n’importe comment. Il faut prendre en compte plusieurs éléments afin de pratiquer dans les bonnes conditions. Si vous envisagez de commencer une telle activité, vous devrez prendre connaissance de certaines choses incontournables. Découvrez dans cet article ce qu’il faut savoir pour commencer l’activité du saut d’obstacle à cheval.

Le choix de la selle

La selle fait partie des éléments indispensables pour pratiquer le saut d’obstacles. Elle joue un rôle d’intermédiaire entre le cavalier et le cheval. C’est elle qui assure le confort entre les deux. Il faut donc bien la choisir. Sachez qu’une selle mal adaptée peut engendrer des plaies superficielles et des malaises durant le déplacement du cheval. Vous pouvez par exemple privilégier une selle d’obstacle fabriquée en France. Toutefois, vous devrez aussi prendre en considération différents critères importants comme la discipline, les matériaux et autres.

La discipline

Chaque discipline de l’équitation présente des particularités. Le choix de la selle doit aussi prendre en compte les besoins de la discipline. Dans le cadre d’une activité de saut d’obstacles, vous devez vous concentrer sur les selles courtes avec un siège plat. La selle choisie doit aussi posséder des quartiers avancés et particulièrement courts afin d’assurer l’équilibre du cavalier et sa proximité avec l’animal.

Les matériaux

Les selles sont aujourd’hui proposées sur le marché en divers modèles conçus à partir de différents matériaux. Le but des fabricants est d’étendre leur offre et de proposer une solution adaptée à tous les profils d’utilisateurs. Pour le choix du matériau, vous devez vous interroger sur l’usage de la selle. Une fois la réponse obtenue, vous pourrez décider du revêtement de la selle. Ce peut être synthétique ou en cuir.

Sachez que le cuir et le synthétique présentent bien des dissemblances. Le cuir est choisi par les utilisateurs qui veulent profiter d’une selle de qualité qui dure très longtemps, contrairement au synthétique qui est caractérisé par son faible coût et sa facilité d’entretien. Ainsi, le cuir offre une meilleure qualité, une grande robustesse et une excellente esthétique. Son coût est forcément plus élevé. Le synthétique quant à lui est plus abordable, moins esthétique et plus adaptable.

Sachez par ailleurs que le synthétique peut se décliner en différents sous-matériaux.

L’arçon

L’arçon se présente comme le squelette de la selle. Il contribue à garantir le confort et la sécurité du cheval et du cavalier. Ce composant doit être solide pour assurer la grande résistance de la selle face aux divers chocs. Il doit être assez souple pour optimiser le confort et la technicité. Pour bien choisir l’arçon, vous devrez vous intéresser à la forme et la composition. Vous devrez également prendre en compte l’ouverture des épaules en vue d’en choisir une qui sera parfaitement adaptée au cheval et ne bloquera pas le fonctionnement des épaules. Pour ce faire, il suffira de mesurer l’écartement avec un outil approprié. Vous retrouverez sur le marché une variété de selles avec de multiples arçons que vous pouvez changer à volonté.

Les quartiers

Les quartiers peuvent varier d’une discipline à une autre, mais surtout selon la morphologie du cavalier et du cheval. Ils sont situés au niveau des épaules du cheval. Vous devez donc choisir une selle dont les quartiers ne gêneront pas le cheval dans ses mouvements. Des quartiers trop avancés provoqueront par exemple des blocages au niveau des épaules durant le déplacement et le saut. Des quartiers trop courts créeront aussi des points de pression derrière les épaules de l’animal et limiteront ses mouvements. En ce qui concerne le cavalier, les quartiers devront être adaptés afin que celui-ci soit bien installé. Si vous avez de longues jambes, vous aurez besoin de quartiers avancés tandis qu’une personne avec un modeste gabarit choisira des plus courts. 

La taille de la selle

Les quartiers ne sont pas les seuls éléments importants en ce qui concerne la taille. Il faut aussi tenir compte de la taille du siège. Celle-ci influe grandement sur l’équilibre de la selle sur le dos du cheval. Sachez que le centre de la selle doit se trouver sur le centre de gravité de l’animal pour assurer un bon équilibre. Vous devez éviter une selle trop longue pour ne pas créer une pression sur les lombaires du cheval ou trop courte pour ne pas bloquer les mouvements durant l’activité.

Le dos du cheval

Les chevaux possèdent un dos unique et il faut en tenir compte lors du choix de la selle. Vous retrouverez des dos standards ou des dos plus difficiles à décrypter.

Pendant le choix, gardez à l’esprit qu’une selle doit être ergonomique et capable de se reposer sur le dos du cheval sans pour autant le contraindre. Étant donné que les muscles sont rattachés à des structures nerveuses, une pression pourrait altérer leur fonctionnement et provoquer des phénomènes d’hypertrophie et d’atrophie. Il pourrait en résulter des courbatures et constrictions. Le cheval risque même de refuser la selle afin d’éviter la douleur.

L’objectif est de sauter

Comme l’indique son nom, cette activité consiste à sauter avec son cheval par-dessus des obstacles. Il faudra les franchir selon un ordre bien précis, le plus vite possible et au galop. Les compétitions de saut d’obstacles se déroulent sur un terrain délimité qui peut se trouver en intérieur ou en extérieur, et sur lequel plusieurs cavaliers vont s’affronter. Les épreuves permettent de démontrer que le cheval présente des qualités telles que la puissance, la rapidité, la franchise, l’adresse et le respect de l’obstacle, qui seront comparées à celles des autres chevaux. Elles permettent également au cavalier de démontrer la qualité et l’efficacité de son équitation.

La victoire à la fin du parcours

Le participant qui termine son parcours en premier et avec le moins de fautes remporte l’épreuve. Différents types de barèmes peuvent être utilisés pour apprécier l’équitation du cavalier. Le barème A est le plus utilisé pour l’évaluation des concurrents. Il sanctionne 4 points lorsqu’une barre est tombée et élimine le participant en cas de chute. Ce barème implique aussi d’autres règles qui s’appliquent en fonction des évènements.

La technique est essentielle

Pour permettre au cheval de déployer toutes ses capacités physiques, le cavalier est tenu de se tenir en équilibre sur ses étriers. Avec un bon réglage, ceux-ci peuvent accompagner efficacement les mouvements du dos du cheval pendant le saut. Les concepteurs de parcours pour le saut d’obstacles ne cessent de faire preuve d’ingéniosité pour distinguer les meilleurs. Ils concentrent davantage la difficulté sur la technicité que sur la hauteur des sauts. Pour faire partir des meilleurs dans une telle activité, vous devrez donc développer la capacité à choisir avec précision la meilleure ligne, à contrôler la vitesse, à choisir le nombre et la longueur des foulées et à maitriser l’impulsion. Vous devez également travailler la technicité, la bravoure, l’agilité et d’autres éléments qui vous permettront de réussir à sauter sans pénalité les obstacles.

En somme, le saut d’obstacles à cheval est une activité d’équitation qui est très appréciée dans la société. Pour commencer une telle discipline, il faudra disposer de certaines informations importantes et prendre en compte différents paramètres.

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