Comment faire un crédit en Suisse ?
La Suisse, ce sont bien sûr des paysages magnifiques et une certaine douceur de vivre. Pour autant, un autre aspect peut attirer les français : le fait qu’il leur soit tout à fait possible d’y demander un crédit. Comment procéder et quels crédits sont accessibles ?
Prêt en Suisse : les démarches
Même si l’on a tendance à penser qu’un français doit faire une demande de prêt en France, il est tout à fait possible légalement, de faire un crédit en Suisse. Beaucoup d’habitants de l’hexagone ont recours au crédit pour pouvoir répondre à certains impératifs de la vie ou encore se faire plaisir.
En fonction des besoins, il faut alors se tourner vers un prêt affecté comme peut l’être le prêt auto ou travaux ou encore le prêt personnel pour lequel il n’est pas nécessaire de justifier de l’emploi qui sera fait de l’argent prêté.
Pourtant, il est certain qu’il faut répondre à différents critères, outre celui de prouver sa solvabilité, c’est-à-dire sa capacité financière à rembourser le futur prêt.
En premier lieu, l’emprunteur doit habiter tout près de la Suisse, ce que l’on appelle être frontalier. Cela sera par exemple le cas pour les personnes qui habitent dans le Haut-Rhin, en Haute-Savoie, dans le Territoire de Belfort, mais aussi dans le Doubs ou l’Ain. On parle alors de permis G.
D’autres permis (B et C) permettent de demander des prêts en Suisse et supposent d’être ressortissants de l’UE et soit de travailler, soit de vivre en Suisse, depuis quelques années, pour pouvoir prétendre à une demande de crédit.
Impossible de souscrire un contrat de prêt en Suisse si l’on y n’y travaille pas. Cela fait partie des critères d’éligibilité.
Le demandeur potentiel doit présenter en ligne ou de visu un contrat de travail suisse. Là encore, les conditions varient. Alors qu’une durée de travail de 12 mois est suffisante pour des personnes qui viendraient chaque jour, travailler dans la ville de Genève, cela passe à 36 mois pour toutes les autres villes de Suisse.
Comme dit auparavant, que le banquier ou la société de crédit soit suisse ou non, les critères d’octroi sont un peu les mêmes partout : il est difficile de demander un crédit si l’on ne peut pas prouver que l’on est solvable.
Pour cela le professionnel de la finance se base sur certains critères : le fait d’avoir une stabilité professionnelle qui induit donc un salaire permettant de répondre aux injonctions du remboursement d’un prêt.
Les fiches de paie, mais aussi l’historique bancaire : relevés des trois derniers mois, mais aussi rapport à l’argent (incidents de paiement, découverts réguliers…) sont autant d’indicateurs qui vont permettre à l’entité financière de prendre sa décision, pour accorder ou non le prêt.
Quels sont les prêts que l’on peut demander en Suisse quand on est français ?
Nous venons de voir les conditions d’éligibilité pour obtenir un crédit en Suisse. Oui, mais quel crédit ? Comme dit plus haut, il existe plusieurs sortes de prêt.
En Suisse, un français peut demander un prêt personnel, donc un crédit à la consommation. Attention, n’étant pas résident, il est possible que des plafonds d’emprunt s’appliquent en fonction des établissements.
Enfin, parce que la gestion du budget peut devenir difficile à cause de trop de crédits, ou encore pour faire baisser son taux d’endettement et ainsi pouvoir demander d’autres crédits, on peut demander en Suisse à faire racheter ses crédits par un établissement suisse, pour ne payer qu’une seule mensualité.
Un nouveau contrat est alors établi, avec un taux fixe. La durée de remboursement est étirée dans temps, sachant que la mensualité unique est calculée en fonction des possibilités de chacun.
Au lieu d’avoir plusieurs créanciers et donc des interlocuteurs pluriels, on n’en a qu’un, basé en Suisse. Terminé de cumuler différentes dates de prélèvement, des montants qui diffèrent ainsi que des taux. Quand on a du mal à maitriser son budget à cause d’un imprévu ou d’un accident de la vie, le regroupement de prêt ou rachat de crédits, selon les établissements, peut constituer une vraie respiration.
Contrairement à ce que l’on peut penser, ce dispositif financier ne s’adresse pas uniquement aux personnes ayant des difficultés de gestion. Quand on cumule les crédits, le taux d’endettement augmente. La loi empêche les établissements bancaires et les sociétés de crédits d’octroyer un nouveau prêt si ce taux est trop important. Avec une seule mensualité, le taux d’endettement étant revu à la baisse, il est possible d’en demander un ou plusieurs autres.
Cela ne concerne, contrairement à la France, que les crédits à la consommation et pas les crédits immobiliers.