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Fiscalité

Bourse : un regain d’optimisme pour le CAC40

Alors que le conflit en Ukraine est toujours en cours, l’optimiste revient et l’on voit le CAC40 lentement remonter la pente le lundi 14 mars. Les indices européens sont de nouveau au vert et le prix du baril de Brent redescend.

Une amélioration de la situation à venir

Les combats continuent à l’Est, mais la nouvelle session de négociations entre les deux camps laisse présager de bonnes nouvelles pour la situation économique. Ainsi on voit l’optimisme relancer la bourse de Paris. Les principales bourses européennes sont attendues en hausse, comme le CAC40 qui est bien le vert au 14 mars. L’espoir pour une amélioration de la situation est placé dans les négociations entre les deux camps, mais la baisse du prix du pétrole est déjà un bon départ qui favorise les actions. La crise est mondiale pour l’économie et les marchés de taux et de devises se préparent à des réunions de politique monétaire afin d’essayer de stabiliser la situation. Ces réunions auront lieu aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Japon.

Plusieurs indices démontrent que la situation devrait s’améliorer pour les bourses, les contrats à termes sur indices montrent une hausse de 1,17% pour le CAC40, de 1,79% pour le Dax à Francfort ou encore de 1,57 % pour le FTSE 100 à Londres. C’est un moment propice pour se positionner en bourse. Investissez, ou au contraire, faites des spéculations sur l’avenir et tradez des contrats à terme.

Des nouvelles négociations

Les deux pays en conflit depuis fin février semblent avancer sur leurs discussions en vue de mettre un terme à la situation. Une nouvelle session de négociations entre les délégations aura lieu en visioconférence au matin du lundi 14 mars. La situation de tension a créé une crise boursière, mais elle semble se remettre lentement avec la confiance des investisseurs qui revient. De plus, la réunion de la Réserve fédérale américaine devrait se conclure dans une série de hausses de taux pour essayer de juguler l’inflation record. Le consensus Reuters prévoit une hausse limitée à un quart de point de l’objectif de taux des fonds fédéraux, mais d’autres estiment qu’il y aura six autres relèvements d’ici à la fin de l’année. De quoi rassurer les investisseurs américains sur la stabilisation des marchés financiers et lutter contre l’inflation.

Quel avenir pour le marché ?

En Europe aussi, les banques essayent de relancer le marché. La banque d’Angleterre devrait augmenter encore une fois son taux directeur dans la semaine. Déjà rehaussé d’un quart de point en décembre et en février. Dans la zone euro, le marché le plus touché par le conflit, la hausse des taux devra encore attendre plusieurs mois. Pour l’heure, les acteurs tentent seulement d’estimer l’impact du conflit en Ukraine. La banque de France a estimé que la situation actuelle et ses répercussions pourront se ressentir sur la croissance française jusqu’en 2024 en explosant l’inflation sans pour autant parvenir à une stagnation de son évolution. La crise a déjà atteint la France en faisant gonfler le prix des matières premières et notamment le prix du pétrole. Il est encore difficile de prévoir la suite des évènements, mais les marchés tentent de s’adapter.

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